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Les M​ê​mes

by Les Mêmes

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1.
Les Mêmes 03:11
Voyez-les qui vous ravissent Ces pères de famille exemplaires C’est pas les as du tournevis, des scies sauteuses ou circulaires Donnez-leur des cordes solides et quelques baguettes de bois tendre Puis balancez-les dans le vide et ce sont eux qui vont te pendre Qui c’est ? Les Mêmes Et encore : Les Mêmes Et toujours : Les Mêmes Ils sucent la moelle ils s’font péter l’caisson Au sons des caisses d’un « Keith » lunaire Ils kiffent les riffs les plus déments Dans leurs carcasses d’anciens trentenaires C’n’est pas un chewing-gum machouillé Comme t’en écoute sur ton i-pod Mamie raccroche ton ratelier Et cramponne-toi à ton tripod Qui c’est ? Les Mêmes… Croyez-vous donc qu’ils vous bernent Ces pères de famille exemplaires A’ec leur dégaine de mercenaire Sorti tout droit d’un très mauvais western Un spaghetti une série « Z » Ces rockeurs à la sauce tomate ‘Mériteraient presque qu’on les aide Pour pas qu’ils vacillent sur leurs pattes Qui c’est ? Les Mêmes…
2.
Toute la semaine il est sérieux : costard-cravate, un vrai monsieur Mais ya une chose qui le passionne : c’est de jouer du klaxon Il se la joue un peu « James Dean » Le costard laisse place à un bluejean Prend ses clefs va au garage Paré-à l’all-umage ! Un tour de clef, elle se réveille, sort du garage se mettre au soleil Carrosserie impec et chrome qui brille – de quoi mettre les passants en vrille Mais avant d’pouvoir rouler ‘Faut l’astiquer, la cajoler Un dernier coup de chamois Pour ra-viver l’éclat ! Il la sort dans les rues de la ville : tout le monde admire sa Cadillac Seville Décapotable, vision de l’Amérique, même son moteur fait une musique Mais il ne roule jamais trop vite Malgré les chevaux de son V-8 20 litres au km pour sa puissance Et puis – c’est cher – l’essence ! CADILLAC WILLY… Ride those wheels up to the sky CADILLAC WILLY… Nothin’ better no matter what you try CADILLAC WILLY… Can’t explain the way you feel… CADILLAC WILLY… Keep those hands on the steerin’ wheel! La semaine il reste sérieux : costard-cravate, le vrai monsieur Mais dans sa caisse « Made in USA », deviens rebelle « all the way » Il se la joue à la « Marlon » Des tiags mexicaines jusqu’au stetson Heureux d’rouler dans sa merveille Vers le – coucher – d’soleil ! CADILLAC WILLY… RIDE WILLY RIDE!
3.
On s’dit Homo Sapiens Sapiens l’apothéose Mais en se r’gardant de plus près on n’sapiens pas grand-chose L’ozone en gruyère les déchets nucléaires C’est un danger de sortir pour prendre l’air Ya des jours où j’veux laisser tomber Le béton l’eau courante et l’électricité Jeter les clefs de ma voiture Pour aller vivre à poil dans la nature On s’veut écologistes mais là où on se trompe C’est qu’on n’veut pas qu’il y ait d’répercussions sur la pompe Voies piétonnes couloirs de bus on n’peut plus circuler Mais est-ce qu’on pense à pouvoir respirer Ya des jours où j’veux laisser tomber… On s’dit Homo Sapiens Sapiens l’apothéose Mais en se r’gardant de plus près on n’sapiens pas grand-chose On prend son 4X4 partir à l’aventure Sous prétexte de profiter d’la nature Ya des jours où j’veux laisser tomber Le béton l’eau courante et l’électricité Jeter les clefs de ma caisse Pour vivre à poil pour montrer mes fesses Je voudrais me réveiller sur une plage baignée de soleil Où la mer et les palmiers me suffiraient comme merveilles Mais le ciel se noircit de 747 Les touristes, les t-shirts et horreur la Jet Set ! Je n’trouve pas d’fin marrante à cette chanson Rien de drôle qui pourrait rimer avec pollution Pas de quoi rire quand nos dirigeants pensent surtout au fric Que l’développement durable n’est qu’économique Putain merde ! Putain merde
4.
Ok c’est comme tu veux tu chois’ J’suis pas client des fractionnels De la médiane c’est toi la base Dans cette aventure isocèle Je reste en perpendiculaire Divisé par deux nombres entiers Aucun moyen de le soustraire Démonstration par a plus b Moi j’suis plutôt un littéraire Pas un crac des géométriques Des relations triangulaires J’aime pas l’amour mathématique Tu dis : « j’suis carrée comme une conne Dans ma vie plane, faut faire avec » Mais à ces figures polygones J’préfère un segment xy Dans un espace E sans limite Au lieu d’un prisme à angle ouvert Une demi-droite en point de fuite Les parallèles ça m’fout d’équerre Moi j’suis plutôt un littéraire… J’aime pas les histoires diagonales Où un plus un n’égalent pas deux Le 3.14 est l’décimal Infini des cercles vicieux J’veux plus partager tes « je t’aime » Oublie tes x mes xy Solution S du théorème : Va t’faire calculer chez les grecs Moi j’suis plutôt un littéraire…
5.
Trop tôt l’matin pour être réveillé Au bout du couloir le métro à quai Pour un strapontin ‘sont prêts à s’entretuer Chaque matin la même chose, ‘faut tout recommencer LIBERTE : Le TRAVAIL pour nous crever EGALITE : La FAMILLE, procréer FRATERNITE : Une PATRIE pour le fric Tout le reste n’est qu’illusion cathodique Un autre crédit à la consommation Pour acheter les conneries vues à la télévision Ya toujours plus de bottes sur les pavés Même la Gauche est à droite, ça n’peut plus continuer ! LIBERTE : Le TRAVAIL pour nous crever… ‘Doit y avoir autre chose, ‘doit y avoir d’autres idées Ailleurs que dans les pages du Figaro/Libé ‘Doit y avoir de l’espoir – même sans trop y croire Jamais collaborer, mais toujours résister ! LIBERTE : Le TRAVAIL pour nous crever…
6.
SiX 04:20
S’retrouver dans un lit Qui n’est pas le sien Partir sans bruit Malgré tout ce qui nous retient Courir dans l’village Un prisonnier sans chaînes Disparaitre comme un mirage C’est ici qu’on nous amène Tourner en rond autour d’la bulle Pour se retrouver en cellule De retour au début Une histoire sans fin Qui recommence toujours demain Toujours demain Perdre son nom Au profit d’un numéro Ils veulent tout savoir Ils en savent déjà trop Rien qu’un prisonnier Entre marteau et enclume Identité révoquée Perdu dans la brume Tourner en rond autour d’la bulle… Aliéné Coupé du monde Reste la solitude Où se morfondre Echapper à la bulle Faire taire les sirènes Des chants d’amour Noyés d’un bruit de haine Tourner en rond autour d’la bulle…
7.
Je dois plus fumer : C’est marqué sur le paquet… Vous ai-je sonnés ? Demandé d’vous soucier de ma santé ? Hors des lieux publics… Limite jeté par les flics T’es moche en mégot ! Ça craint, c’est vilain, t’es pas beau ! On nous polit, on nous lisse Dans un drôle de décorum On nous lie, on nous police Si tu veux faire… c’est pour ta pomme Un mot de trop et quasi traité de facho ! Attention, pardon : On te taxe d’incitation ! Desproges et Coluche : Seraient-ils de nos jours des coqueluches ? Ou subiraient-ils a force de procès un exil ? On nous polit, on nous lisse Dans c’foutu capharnaüm On nous lie, on nous police Frilosité bubble-gum : Si tu l’ouvres… c’est pour ta pomme J’dois plus dessiner : Plus d’caricatures J’peux plus déconner : Gaffe à la censure Souris blaireau dans ta rue aux caméras Tu vas voir bientôt : Y a que pas pouvoir qu’on pourra On nous spolie, on nous lisse On nous traque ad libitum On nous lie, on nous police Au pays des droits de l’homme c’est bubble-gum, ma pomme… Je dois plus fumer… Et plus boire non plus Danger, danger… pour l’abus Je dois plus fumer…
8.
Una foto 03:39
Deux heures du mat, Kennedy Airport comme un standby dans la nuit Où les souvenirs nous emportent de No man's Land en Duty Free Un scotch au bar la tête en vrac, j'traine mon baroud, mon air cradingue Toute ma vie au fond de mon sac, en transit pour le prochain zinc… Busco tu rostro en todas partes Noche y dia sin poder parar Una foto tuya solamente La unico que tenga para no olvidar J'ai pas compté les halls déserts, ni les buffets, les filles aux comptoirs A qui j'parlais à cœur ouvert, contre un verre ou quelques dollars Busco tu rostro… Salles d'attente et aérogares sont à peu près ce qui résume Mon existence en entonnoir, sans toi, une vie posthume...
9.
Un peu d’égards pour toutes ces filles Qui on le trottoir pour seule famille Coupables seulement d’exister Pas d’autres moyens pour subsister Filles perdues, foutues, bonnes à jeter Pour les biens pensants, pour les honnêtes gens Arpenter les rues chaque soir Mais toujours garder l’espoir De jours paisibles, de nuits tranquilles Loin de la terreur Cesser d’étouffer la douleur Un jour elles ont basculé Du côté désespéré Troqué leur rêves de jeunes filles Contre des talons aiguilles Arpenter les rues chaque soir Mais toujours garder l’espoir De jours paisibles, de nuits tranquilles Loin de la terreur Cesser d’étouffer la douleur Pas à rougir de ce qu’elles sont De la dignité elles en ont Proies faciles, putains sans nom Que les hommes consomment sans émotion Posent le fric et se détournent : rien d’plus banal Après tout : rien d’plus normal Un jour ces fleurs vont faner Mais qui va les ramasser A quel prix ces corps vendus Sur l’autel des rêves déchus
10.
On l’verrait au volant d’un pick-up truck à Nashville Au lieu de traîner ses guêtres dans les bastringues de Belleville C’est une synthèse une panoplie Les tatouages, le blouson de Johnny La banane pelée Marlboro et bombers On dirait Dick Rivers BERRY ! A la recherche de… CHUCK BERRY ! A la recherche de Chuck… CHUCK BERRY ! Au rétro de sa bagnole un chapelet une Madone ‘Photo de sa mère en ’65 qui danse sur Satisfaction Et sa gonzesse discrète comme un klaxon Costardée en tigresse Maquillée chez Barnum Que j’ te roule des fesses et que j’ michetonne Sur Sheila B. Devotion BERRY ! A la recherche de… Le soir au fond des bistrots Il s’invente une vieille gloire de guitar hero Sous les regards des copains poivrots Qui gobent leur Ricard… En buvant ses mots Il dit toujours qu’un jour il taillera la route du rock’n’roll Le boulevard sixty-six de la Villette la trace de ses idoles Y en a des tas qui suivent les pas De Shiva ou de Che Guevara Lui seul règne sur sa pauvre et petite vie Sur good-good de Johnny B. BERRY ! A la recherche de… C’est comme ça qu’il crame sa vie BERRY ! A la recherche de…
11.
Harrison 04:35
Elle dérive au fil du temps Qu'elle laisse défiler calmement disant que rien ne presse Rien ne presse pourtant C'est pas du ciné cette paresse Quand elle parle au vent, aux arbres qu'elle caresse En souriant dans sa tristesse Elle allume des bougies le soir Et s'abandonne Dans la berceuse des guitares D'Harrison C’est comme un ange un mirage une faiblesse Tout est si lent dans son regard qui baisse Qui s’en va… doucement… Des mecs avant elle en a eu des caisses Des beaux des glands pourfendeurs de promesses Des marchands d’ivresse… d'anti-dépresse… Elle allume des bougies le soir Et s'abandonne Dans l'envoûtement du sitar D'Harrison… Harrison Elle dérive au fil du temps qu'elle laisse Moi qui aimerais tant soulager sa détresse Evidemment… but no success… C’est le mauvais plan le bât qui blesse Elle a éteint l’écran De ses yeux mirabelles… j’attends des nouvelles Et J’ai semé des bougies ce soir J’espère en somme Qu’elle vibre aux notes du sitar D'Harrison… Harrison
12.
Une guerre lasse de misère victime des événements … A s’pourrir l’homme à s’pourrir l’être à se pourrir son vivant… De Croisade en Fatwa, c’est la folie maintenant… Plus rien n’est sacré : on tue hommes femmes et enfants… Suis-je assis sur une bombe? Ou bien dans les décombres? Où est le paradis? Suis-je assis sur une bombe?... RESTE ENCORE LA LUMIERE POUVOIR LA TOUCHER RESTE ENCORE LA LUMIERE NE PLUS LA CACHER… Une guerre lasse de misère pour Dieu pétrole et argent… Nous pourrit l’homme nous pourrit l’être ils nous pourrissent notre vivant… L’avenir du monde entier dans la paume d’un président… Résister au chantage pour aller de l’avant… Suis-je assis sur une bombe… RESTE ENCORE LA LUMIERE POUVOIR LA TOUCHER RESTE ENCORE LA LUMIERE NE PLUS LA CACHER… RESTE ENCORE LA LUMIERE ! RESTE ENCORE LA LUMIERE ! RESTE ENCORE LA LUMIERE ! RESTE ENCORE LA …
13.
S. O. F. 03:08
Quand j’t’ai rencontré, tu savais c’que tu voulais Mais t’as tout lâché, tout mis d’côté sans un regret Qu’est-il arrivé ? Où sont passées toutes tes valeurs ? Quand as-tu changé ? Personne le sait, et ça fait peur… Tu ne prends… Plus de risques Devenu intermittent de ta pensée Sans opinons fixes ! S.O.F. tu es et tu vas rester ! T’attendais la révolution, tu voulais vraiment tout changer Sans compromis, sans reddition, toujours plus loin tu nous poussais J’y ai cru, c’est bien le pire, maintenant comment peux-tu dormir Tes vérités d’hier dans l’oubli, tout le contraire pour aujourd’hui Tu ne prends… Plus de risques… On en est là, et je voudrais savoir pourquoi… J’veux bien t’retrouver, mais je sais même plus où te chercher T’es plus qu’un somnambule, qui erre dans les décombres D’là où tu capitules, t n’es plus rien, tu n’es qu’une ombre ! Tu ne prends… Plus de risques…
14.
La vérité bafouée par des mots Retournés à l’envers poignardés dans le dos… Pour défendre injustices flagrantes Ou pour la bonne conscience de leurs propos Mais dès qu’il est question de solutions Vrai ou faux ils auront raison : Symbole des temps, vérité d’occasion ? Sors de l’ombre… La vérité sombre La vérité souffrant de tous ces maux Diluée, emportée par les flots… Réalité abracadabrantesque Condamnant le vrai au fond de son cachot Quand heureux n’égale que malhonnête Mensonges éhontés se font la fête Mais un jour ils paieront leurs maudites dettes ! Sors de l’ombre… La vérité sombre Sors de l’ombre… Pour que la vérité gronde Sors de l’ombre… La vérité sombre Sors de l’ombre… Que la vérité gronde Sors de l’ombre… La vérité sombre Sors de l’ombre… Que la vérité gronde
15.
Hier soir au St-Pat comme à tous les mercredis Ce matin en m’réveillant j’n’étais pas dans mon lit Qu’est-ce que j’ai fait, lui ai-je parlé Quand j’pense à hier soir, pas certain d’vouloir m’en rappeler Une autre nuit d’errances Et toi assise dans un coin dans la lumière bleutée La Gitane fume, les bouteilles dansent Une lueur dans la nuit parfumée De bière en café en quête de son visage Le sang qui bat en mes tempes fait un affreux tapage Un autre verre, peut-être le verre de trop Le rhum se mêle au cigare et au café chaud Une autre nuit d’errances… Le barman en a assez d’m’entendre parler de toi Je ne dormirai plus avec tout l’café que j’bois Et moi là-dedans qui essaie d’arrêter d’fumer… Dis moi qu’c’t’un rêve ou viens me réveiller Une autre nuit d’errances…
16.
Ma bouteille de whisky est vide et moi aussi Je n’ai envie de voir personne Le PC s’met en veille j’ai débranché le réveil J’regarde le téléphone qui sonne Le frigo fait du bruit : bande sonore de l’ennui J’écoute les voisins s’déconstruire Le courrier s’accumule et les spams pullulent Tout ça n’veut plus rien dire J’ai été sauvé par Olaf Stershave Et son élixir magique qui nous relève D’la morsure de vipère à la calvitie Rien ne résiste à son eau de vie Pas besoin d’fumer du shit faire de l’acide ou s’prendre une cuite Grâce à Olaf, un coup d’élixir Donne envie de sortir, de revivre, de s’faire plaisir C’est réellement de l’eau bénite Pas besoin d’fumer du shit faire de l’acide ou s’prendre une cuite Grâce à Olaf, un coup d’élixir Donne envie de sortir, de revivre, de s’faire plaisir C’est réellement de l’eau bénite J’ai été sauvé par Olaf Stershave Et son élixir magique qui nous relève Du spleen jusqu’à le neurasthénie Rien ne résiste à son eau de vie Olaf Stershave!
17.
Le bleu du matin se lève La robe glisse au pied du lit La cigarette fume mon dernier rêve Le scotch réveille mon ennui Le bleu du matin sur elle Révèle les formes de l’interdit Tout se mêle déjà dans l’oubli D’une fuite sans fin, qui m’appelle… Dans l’envers de la nuit Hagard je suis la ligne du trottoir Qui tisse en songes brumeux une toile Elle fige mes pensées sans les prendre Egyptienne noire amante cupide Dans l’envers de la nuit
18.
Les Autres 02:59
C’est mon dû depuis l’temps Qu’ils envahissent mon quartier L’envie ne manque pas, croyez-m’en De tous les trucider Entendre leurs vérités À chaque coin de rue dans les troquets Ya d’quoi s’énerver Du Balto au Fouquet’s Tous pourri semble leur seule rengaine Quand c’n’est pas « trop d’impôts », ils font le lit du FN Sinon reste le GPS, le gilet réfléchissant Ostensiblement posé sur le siège avant Grand temps de faire le vide Je veux bien m’en faire l’apôtre Du mois de mars, ce sont les ides Mort aux cons : visez les autres ! D’accord il y a pire il y a les gens On a beau s’le dire, il y en a toujours autant Envie d’prendre un opinel, exorciser trop d’années Les taillader en rondelles aux quatre coins du monde les disperser Grand temps de faire le vide… Reste le plan divin Tous ces troupeaux de gnous J’préfère brûler en enfer Avec tous les autres fous Si j’entends encore un Machiste raciste homophobe J’en appellerait à Robespierre ! Qui me jettera l’opprobre ? Grand temps de faire le vide Je veux bien m’en faire l’apôtre Du mois de mars, ce sont les ides Mort aux cons : visez les autres ! Un coup d’balai dans les guiboles Ramasse miettes ou aspirateur Mais si vous devez être mes idoles Changer l’braquet : visez mon cœur !

about

Pas les meilleurs enregistrements du monde, mais un univers très particulier de rock français!

On peut voir Les Mêmes "Live!" à : youtu.be/PQ7jSJkZcwI?list=PLD9EA5840F844BC5B

credits

released January 5, 2011

Olivier Guilland : Batterie
Jean-Marc Joannès : Basse
Ivan Pandev : Guitares, claviers, harmonica, basse, programmation et voix

Enregistré, mixé et mastérise au studio LedPan (France)

Produit par Pandev pour les Mêmes

© & ℗ 2011 Les Mêmes (SOCAN) tous droits réservés.

license

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about

Pandev Montreal, Québec

Born in Quebec in 1970, of British and Bulgarian parents, PANDEV (first name: Ivan-George) has played in bands (on either side of the Atlantic) for over 30 years.

While having rather eclectic musical tastes, his songs remain mostly in the rock vernacular.

He has moved back to Montreal and is always working on new tunes,
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